Les actifs comprennent l’ensemble de ceux qui sont sur le marché du travail, à la fois les personnes qui exercent un emploi et les chômeurs. Les « inactifs » sont les personnes qui n’ont pas d’activité professionnelle rémunérée (même une heure par semaine) et qui ne recherchent pas activement de travail. Ils regroupent plusieurs catégories de population, notamment des jeunes scolarisés, des étudiants, des hommes et (surtout) des femmes au foyer, des retraités. À l’âge adulte, les trois quarts des inactifs sont des inactives, essentiellement des femmes au foyer, dont certaines ont quitté leur emploi pour prendre en charge leurs enfants.

Contrairement à ce que leur nom indique, les « inactifs » n’exercent pas d’activité professionnelle rémunérée, mais ne se tournent pas les pouces pour autant. C’est le cas par exemple des élèves qui étudient. La frontière est parfois ténue entre l’activité et l’inactivité. Une mère de famille est  « inactive » au sens de l’Insee quand elle garde ses propres enfants mais devient « active » si elle garde les enfants des autres en se faisant rémunérer. Par ailleurs, une partie des inactifs ne recherche pas  « activement » (notion subjective) du travail, mais n’en souhaite pas moins travailler pour autant. Pour comprendre cette réalité, l’Insee mesure le « halo du chômage ».